« 2024 ou l’ aubaine économique pour Paris »
Une décision tant attendue…
La décision a été prise lors de la 131ème session du CIO le 13 septembre 2017 à Lima, au Pérou : Les jeux olym-piques d’été de 2024 seront célébrés à Paris.
Un projet colossal mais déjà prêt à 95 %… Un événement de taille comme les JO impliquent des investissements de taille. Le budget prévu par la capitale française est de 6,6 milliards : 3,6 milliards d’euros financés par le secteur privé et concernant le montant de l’organisation des jeux. 3 Milliards d’euros concernant la construction des équipements et les investissements (village olympique, piscine olympique…). Si tous les JO (ou presque) ont été « un gouffre financier » pour les pays organisateurs, selon le vice-président du comité de candidature Bernard Lapasset, Paris serait à « l’abri de tout dérapage financier ». Les retombées économiques sont estimées dans une (large) fourchette comprise entre 5,3 et 10,7 milliards (investissements, logements, vente de tickets, consommation, tourisme) et l’évènement permettrait la création de 120 000 à 247 000 emplois (de nouveaux employés percevront leur nouveau salaire et réinjecteront une partie de celui-ci dans l’économie française via la consommation de biens divers par exemple).
L’Île-de-France sera évidemment le grand bénéficiaire, notamment au niveau des transports et du logement. Mais le reste de l’Hexagone sera, lui aussi, gagnant : La voile et le surf (futur sport olympique) profiteront aux villes côtières de Marseille et de Bordeaux pendant que d’autres grandes villes comme Lyon ou encore Saint-Etienne seront concernées par le foot.
De plus, en s’appuyant sur des structures existantes pour 95% d’entre-elles ainsi que sur un large réseau de transport public ou partagé, Paris 2024 s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le dérèglement climatique.
Enfin, des « effets positifs » sont également à prévoir sur les plans sociétal et sanitaire.
Dekens-Thieffry Charlotte.