L'ouragan social...
- Charlotte Dekens
- 1 oct. 2017
- 2 min de lecture
Le 29 août 2017, l'ouragan IRMA commence à se développer. Celui-ci se hisse parmi les ouragans les plus puissants enregistrés jusqu'à aujourd'hui. Le monstre classé en catégorie 5 a frappé les régions des Caraïbes comme la Floride, Cuba, les Antilles françaises ou encore la République Dominicaine, laissant derrière lui des pertes humaines considérables (des centaines de personnes ont trouvé la mort alors que les blessés se comptent par milliers) et des dégâts matériels évalués à plus de 100 milliards d'euros.
Ne pouvant pas laisser les habitants locaux dans cette situation désastreuse, les autorités se sont mobilisées pour leur venir en aide. La mise en place d'une évacuation de millions de personnes, des vols de retour d'urgence, l'envoi d'équipes supplémentaires et de matériel, l'ouverture de sites « refuges »... sont actionnés par les différents États.

Scène de pillage à Saint-Martin après le passage d'Irma photo de LIONEL CHAMOISEAU / AFP
Seulement si les médias parlent beaucoup des conséquences économiques, des impacts sanitaires et sociaux sont également à prévoir et inquiètent la population locale... En effet, aux catastrophes météorologiques viennent s'ajouter les conséquences sanitaires. De nombreux hôpitaux ont été détruits, d'autres ont été inondés. Les infrastructures médicales ayant été détruites, l'apport aux blessés devient difficile. Le
développement de maladies respiratoires, d'infections et la prolifération d'animaux vecteurs de maladies comme le rat et le moustique voient très vite le jour à la suite de catastrophe naturelle comme Irma.
Enfin, comme si cela ne suffisait pas, des dangers engendrés par les humains mêmes viennent à leur tour s'ajouter au caprice climatique : l'insécurité, le vol, le pillage. Si certains pillent et volent dans les magasins dans le but de satisfaire leurs besoins fondamentaux (eau et alimentation entre autres), beaucoup profitent de la situation en s'emparant de tout ce qu'ils peuvent dérober que ce soit dans les boutiques ou dans les maisons.
Charlotte Dekens
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